Le canal d'Orléans : Bief de partage et versant Loire
CANAL D'ORLEANS 
| Le canal d'Orléans mesure 78,65 kilomètres : 27,91 kilomètres versant Seine avec 16 écluses, 18,93 kilomètres de bief de partage et 31,81 kilomètres versant Loire avec 10 écluses. | ||
| Nous sommes en l'an 2020. Après avoir gravi le versant Seine, ouvert à la navigation en 2012 ou 2013, je ne me souviens plus vraiment, continuons notre voyage vers Orléans entre rêve et réalité. | ||
Laissons derrière nous, l'écluse de Partage, N° 12. Nous sommes à 124 mètres d'altitude sur un long bief. |
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Ici, les étangs sont nombreux, nous passons la porte de garde ou "coulisses". | |
| Nous arrivons au droit de l'arrivée de la rigole de Courpalet, qui fournit 1800 m3 d'eau par jour au canal. Le paysage est magnifique. |  |
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Nous nous amarrons pour parcourir une partie des 31,828 kilomètres du chemin de halage qui la jouxte... | |
... ou encore l'une des vingt réserves d'eau dont l'étang de La Noüe Mazonne, situé juste à côté du bief de partage.
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De nombreux méandres jalonnent notre parcours. | |
| Nous faisons halte le long de la rue du port de Chatenoy pour visiter ce joli village de la forêt d'Orléans. |  |
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Passé le pont de Ganet, nous faisons relâche. La sérénité de ce bief nous rappelle celui de La Gazonne, sur le canal de Briare. | |
| Nous profitons d'une longue promenade sur le chemin de halage pour admirer les reflets dans l'eau. |  |
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La civilisation nous rattrape sous le pont en béton de la nationale soixante. | |
| Après être passés sous le pont des Besniers, nous longeons la rue des fours à chaux et retrouvons la sérénité. |  |
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Deux méandres plus loin, nous entrons sur la commune de Sury-aux-Bois. Une maison à colombages, nous souhaite la bienvenue. Son soubassement est retenu par un pâlis. | |
| Nous contournons ce village, en admirant le clocher et cherchons un quai pour faire une halte déjeuner. |  |
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Juste avant l'écluse de Combreux, nous trouvons notre bonheur ! | |
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| Nous quittons l'écluse, après que notre éclusier ait manœuvré les ventelles à levier. Le petit bâtiment souligné de briques abrite une des stations de pompage. |  |
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"Restez en rive gauche en sortant", nous crie l'éclusier. Nous suivons son conseil. Effectivement le perré a glissé dans le canal. | |
| Nous arrivons au village de Combreux, le château du duc d'Estissac se dresse au milieu de ses douves. |  |
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Nous nous amarrons pour la soirée. Nous en profitons pour une visite du bourg. | |
| Ce soir, nous irons tester cet ancien relais de poste, l'auberge de la Croix Blanche. Le menu nous semble alléchant. |  |
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Au lieu-dit "Les Caduels", les restes d'un pont , une vieille maison nous rappellent l'existence d'une écluse qui fut supprimée lors du passage au gabarit Freycinet.
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| Ici aussi, les ventelles se manœuvrent grâce à un levier. |  |
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La maison éclusière jouxte le pavillon de pompage où comme sur toutes les écluses une pompe permettait de remonter l'eau dans le bief supérieur. | |
| Nous remarquons sur le chemin de halage, une borne de distance, celle-ci comme les autres permettait de calculer les droits à percevoir sur le canal. |  |
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Nous décidons de visiter Vitry-aux-Loges et nous nous amarrons au dessus de l'écluse, en amont de la rampe de mise à l'eau. | |
| Outre l'église s'élançant vers le ciel, le château de Vaux, tout en briques, avec tours, colombier et douves en eau, mérite un détour. |  |
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Pour celui de La Motte, pas besoin d'aller bien loin, on aperçoit les toits depuis le canal. | |
| Il est temps de repartir après avoir franchi l'écluse de Vitry, |  |
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juste avant le pont, en rive droite, Saint Nicolas veille sur nous. | |
| Le temps de démonter ce tuyau pour libérer le passage et nous continuons notre navigation sur le canal. |  |
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Sur notre droite, au bout d'une allée, nous apercevons le troisième château : Le Plessis. | |
| Nous arrivons à l'écluse de la Chênetière. Surprise ! une haie sépare la maison éclusière du bajoyer. |  |
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Nous fermons les vannes de l'aqueduc en amont, avant d'ouvrir les ventelles des portes aval. | |
| Avant de sasser, nous avons fait le tour de la haie, pour voir la belle maison éclusière. |  |
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La mise au gabarit Freycinet laisse parfois des traces. Cette écluse a été rallongée, mais l'aqueduc et les vannes sont restés au même endroit. Souvenez-vous en... lorsque vous serez montant. | |
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| Sur ce canal, nous avons la chance d'avoir des pontons d'attente que nous aimerions rencontrer plus souvent sur nos canaux du Centre. |  |
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Le levier avec contre poids permet de manœuvrer plus facilement les ventelles. | |
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| En un rien de temps, nous sommes au fond de l'écluse. Notre éclusier a manœuvré les quatre ventelles... Si, si regardez... Deux ventelles par porte. |  |
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Depuis l'amont de l'écluse Faÿ-aux-Loges, nous apercevons une usine aux grandes baies vitrées. | |
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| Cette usine fournissait l'électricité aux douze stations de pompage situées sur les écluses afin de remonter l'eau, du bief aval au bief amont, après chaque bassinée. Une flûte Berrichone est laissée là, à l'abandon. |  |
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Le long quai, devant l'usine, permettait à plusieurs bateaux de stationner afin de décharger le charbon pour le fonctionnement de celle-ci. | |
| Nous décidons de nous amarrer à Faÿ-aux-Loges afin de nous imprégner du passé. Ici les quais grouillaient d'activités à la création du canal. Les magasins en négoce de vin et de vinaigre sont encore repérables. |  |
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La flèche de l'église, de son surnom : "Le bonnet de coton" se mire dans le râcle de l'Oussance. Non loin des fours à chaux, vous trouverez la "rue de la verrerie". | |
| Nous sommes sur un râcle de 2,5 kilomètres, l'Oussance a rejoint le canal en rive gauche et les deux rivières : Le Cens et la Sens, maintenant confondues en un seul nom, venant d'Ingrannes, arrivent en rive droite . | ||
| Nous arrivons à la hauteur du déversoir du moulin d'Avau... |  |
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... par où le Cens quitte le canal, pour rejoindre son lit. | |
| Juste avant de rentrer dans l'écluse de Donnery, nous apercevons en rive droite devant la maison éclusière l'ancien bajoyer au temps du gabarit Becquey. |  |
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La maison, au droit de l'écluse de Donnery, appartenait tout comme La Tour d'Argent à Monsieur Lafond, négociant parisien. Comme les maisons précédentes, elles servaient de chais aux marchands de vins au 18ème siècle. | |
| Après une longue ligne droite nous voilà face au pont de la N60. Nous prenons la mesure, verdict : Environ 2.40 mètres. Il est question d'y faire une écluse descendante... ;-)) |  |
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Cette petite maisonnette isolée, nous rappelle que, jadis, celle-ci était une cabane de vignerons et qu'elle était entourée de vignobles. | |
| Nous arrivons à Mardié et naviguons dans les douves de l'ancien château de la Perrière bâti par un bourgeois d'Orléans au XVIème siècle. Ce prieuré aurait bien besoin d'une restauration. |  |
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Le bateau touristique "L'Oussance" attend ses clients et nous laisse l'écluse. | |
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| A l'ombre des grands marronniers, l'éclusier lance le cycle en automatisme. Lentement, nous descendons. |  |
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Nous profitons de ce lavoir de Chécy pour nous amarrer et nous visitons l'église avec son clocher-porche, . | |
| Le long du chemin de halage, un portail nous interpelle : Une demeure de 1869 ? Poussons la porte. En un clic sur le nom. |  |
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En rive droite, nous apercevons la cale de radoub ou cale à Girard, du nom d'un marinier, construite en 1895 avec comme particularité de posséder un radier en bois. | |
| Nous arrivons à Combleux. Plus tout à fait un port comme au XVIIIème siècle et encore moins l'ancien village de vignerons, juste les faubourgs huppés d'Orléans. |  |
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L'écluse de La Patache descend en Loire. Ce quartier tire son nom des barques des douaniers, des gabelous de Loire. | |
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| A l'angle de la maison du contrôleur, qui établissait l'ordre de passage des chalands, on peut voir sur la façade les marques de crues de Loire, ainsi que les distances à parcourir en rive droite de la Loire. | ||
| A l'époque du port, de nombreuses auberges désaltéraient les mariniers. Aujourd'hui encore, certaines subsistent pour régaler vos papilles. |  |
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En 1921, le nouveau canal latéral est prolongé en direction d'Orléans. Le pont-tournant s'éclipse pour nous laisser passer. | |
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| Celui-ci se referme et nous arrivons à l'écluse de l'Embouchure sur la commune de Combleux. |  |
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Les portes aval s'ouvrent sur le canal longeant la Loire. A nous les 5,1 kilomètres qui nous séparent du port d'Orléans. Mais surprise... | |
| Le canal est vide. La Loire est au plus bas. Pas de Festival de Loire, ni de Caravane de Loire, nous cherchons une explication... |  |
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Ici, le canal n'a pas été remis en état. Nous repensons au bateau touristique "L'Oussance", prisonnier dans les deux biefs en amont. | |
| En rive droite, la rivière La Bionne vient se déverser dans le canal, un supplément d'eau... Sûrement pas négligeable. |  |
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Nous rêvons de nous amarrer en rive gauche pour visiter l'église, Saint Jean Baptiste du XIIème siècle à Saint Jean de Braye. | |
| Après cette visite, nous revenons sur nos pas, par la passerelle des châtaigniers où un mur d'escalade a été aménagé sur la digue en Loire. |  |
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Nous continuons notre descente en longeant la Loire, un fleuve sauvage à admirer depuis un canal tranquille. | |
| Quelques passants nous saluent, heureux de revoir des bateaux naviguant sur le canal. |  |
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Changement de décor, un nouveau mur a été construit, rétrécissant le canal. Il faudra envisager un alternat lorsque la navigation sera ouverte, le long du quai du roi. | |
| Nous sommes heureux d'arriver au port d'Orléans. Nous allons pouvoir visiter la ville. |  |
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Tout a été conçu pour nous accueillir : Une capitainerie, des bornes délivrant l'eau et l'électricité et... cerise sur le gâteau... une station de pompage pour nos eaux usées. | |
| Hélas le canal n'est pas encore en eau. Les portes d'écluses ne sont pas encore remplacées. Pourquoi ces saupoudrages de travaux de réhabilitations ? Il serait plus sage de commencer par le bief de partage ! |  |
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Et là, sûrement un jour, nous pourrons rêver de franchir l'écluse N° 1 pour une courte descente en Loire, au milieu des gabares. | |
| Vous venez de découvrir le versant Loire. Je vous invite à venir naviguer sur le versant Seine, ce que nous avons presque réalisé. | ||
Pour en savoir plus : Canal d'Orléans |
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2011/2012 |
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